Partie 6a - WEB 2.0

Rappel

Le web (premier web) introduit un usage d’internet (qui est une technologie), celui d’afficher un contenu via le protocole http (puis https)

Il s’agit donc d’abord d’un contenu, un format pour rendre des documents (textes, images, vidéo, sons, etc.) accessibles via un navigateur

Dans cette première version du web, on ne trouve pas encore d’interfaces pour les utilisateurs, de formats comme ceux des réseaux sociaux. L’utilisateur du premier web n’est pas un acteur, il est plutôt un consommateur de contenu.

Web 1.0

web 1.0 ou premier web correspond au contenu disponible et accessible, sans impliquer l’utilisateur. Celui-ci n’est ici actif que dans la recherche de contenu et dans l’accès à celui-ci. Il ne participe pas à sa construction.

Web 2.0

Le terme web2.0 vient de Tim O’Reilly, 2004 (article en anglais de 2005 - https://www.oreilly.com/pub/a//web2/archive/what-is-web-20.html)

Après l’explosion de la bulle internet de 2001, identification d’une nouvelle évolution du web : sa transformation en plateforme. Dans le web 2.0, l’utilisateur devient acteur et producteur de contenu et non plus simple consommateur. Le web devient participative.

Exemple d’application du web 2.0 : réseaux sociaux, wiki, folksonomies, partage de vidéo, services cloud

Transformations caractérsitiques

Des services, pas des logiciels packagés, avec une évolutivité rentable

Le contrôle de sources de données uniques, dures à recréer et qui deviennent de plus en plus riches au fur et à mesure que les gens les utilisent

Faire confiance aux utilisateurs comme co-développeurs

Exploiter l’intelligence collective

Tirer parti de la longue traîne grâce au libre-service client

Logiciel au dessus du niveau d’un seul appareil

Des interfaces utilisateurs, des modèles de développement et des modèles d’affaires plus légers

Exemples

Britannica → Wikipédia

Sites persos → blogs

Emergence de facebook & Co.

Conséquences

conséquences positives: création et expression artistique (vidéaste, musicale, autre), appropriation des savoirs (forums spécialisés), partages horizontaux, démocratisation des connaissances, de l’information et des usages du web. conséquences négatives: circulation des fake news, déstructuration du système sociétal de communication.

Partie 6b - Ressources documentaires en ligne

Les ressources documentaires en ligne

Au travers du CNAM, nous avons accès à une grande quantités de ressources numériques.

Cnam : authentification

Les ressources de recherche universitaire Open Editions existe depuis 2011, reliant 3 plateformes :

OpenEdition Journals

Calenda

fr.hypotheses.org - Blogs en sciences humaines et sociales

Cairn a été créé en 2005 par 4 maison d’éditions de revues de SHS (Belin, De Coeck, La Découverte et Erès) auxquelles se sont joints la BNF (2006), PUF (2014) et + en 2020 et le groupe Madrigall (Gallimard, Flammarion, 2020). Grace à l’accès fourni par le CNAM, beaucoup des derniers articles parus sont accessibles aux auditeurs

Persée, créé en 2005 par le ministère de l’enseignement supérieur, regroupent plus de 420 revues de recherches parues depuis 2001 pour un total de 200 000 articles et 5 000 ouvrages. L’essentiel est en accès libre. + de 530 000 documents dont certains en version sonore. 16 disciplines repertoriées.

Europresse propose des articles de presse généraliste, y compris des articles en accès payant pour le grand public (le monde, Le Figaro, etc.).

Shibboleth Authentication Request

Google scholar est un moteur de recherche spécialisé dans la recherche universitaire. Utile pour identifier des ressources, pour se faire une idée de l’existant.

Finalement, hors des accès CNAM, des plateformes gratuites en accès libre, comme HAL. Très utile pour retrouver les thèses en ligne (=TEL ; directement ou à partir de theses.fr).

Accueil - Archive ouverte HAL

theses.fr, moteur de recherche des thèses françaises

<aside> 🗒️ Exercice 6

</aside>


TET007-RNCP | 21-22 | 6 - WEB 2.0 et ressources documentaires en ligne.pdf